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jimmy choo chaussures Des élites loin du peuple

 
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cejy66vd



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PostPosted: Mon 22:39, 14 Oct 2013    Post subject: jimmy choo chaussures Des élites loin du peuple

". Le festival des votes protestataires du 21 avril témoigne de l'inquiétante distance qui s'est creusée entre gouvernants et gouvernés. Les alertes n'ont pourtant pas manqué depuis une vingtaine d'années. Les premières sonnettes d'alarme ont retenti dès les élections de 1983 où le FN sort, ici et là, de sa marginalité électorale. La crise du système des partis éclate au grand jour en 1984 quand, au scrutin européen, l'extrême droite fait pratiquement jeu égal avec le PCF. Malgré des hauts et des bas, le parti de Jean-Marie [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo chaussures[/url] Le Pen ne disparaîtrait plus du paysage politique.
Un coup de semonce apparemment très différent fut tiré par les électeurs le 12 juin 1994. Avec 14,5 % des voix aux Européennes, la liste du bateleur enfonce celle du dirigeant socialiste . Le "populisme" prend, cette fois-ci, une allure "de gauche". Là encore, c'est une fraction importante de l'électorat populaire - notamment ouvrier et chômeur - qui utilise la candidature d'un homme perçu comme "hors système" pour son désarroi. Au cours des dernières [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] décennies, le rejet du système politique a emprunté des moyens plus radicaux. Il s'est aussi traduit par une montée régulière de l'abstention. Le 21 avril dernier a marqué un record absolu en la matière pour un premier tour d'élection présidentielle. Cet événement avait été presque annoncé par l'extraordinaire taux d'abstention (69 % des inscrits) qui a endeuillé le référendum du 24 septembre 2000 sur le quinquennat.
Le cas le plus spectaculaire est celui du PCF. Cette église laïque a longtemps servi de "contre-société" paradoxalement intégratrice. Une partie de la classe ouvrière se sentait fière et française grâce au communisme. Ce n'est pas pour rien que le PCF a vu son influence en 1946 avec 814 000 adhérents revendiqués (un chiffre très exagéré). En 1981, "le parti" affirmait encore 700 000 personnes. [url=http://oso.hotbbs.info/viewthread.php?tid=7119&extra=]air jordan La Libye nentend pas livrer à la CPI Sa f Al-Islam Kadhafi[/url] En vingt ans, il a perdu plus des trois quarts de ses effectifs. [url=http://cgi.ebay.co.uk/350W-SHEEP-GOATS-SHEARING-CLIPPER-WOOL-SHEARS-RRP899new-/290398329820?pt=LH_DefaultDomain_0&hash=item439d16dbdc]barbour pas cher soldes Hotel[/url] A son dernier congrès (octobre 2001), le PCF n'affichait plus que 150 000 membres. Or, si certains "frontistes" méridionaux organisent des concours de boule, le FN n'a nullement remplacé le PCF comme force structurante des quartiers populaires. La formation [url=http://www.wpez.net/wygkcn_GuestBook.asp]jordan pas[/url] lepéniste est un géant électoral qui reste un nain militant.
Le politologue a baptisé "clivage vertical" cette nouvelle opposition, de plus en plus pertinente, entre "ceux d'en haut" et "ceux [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] d'en bas", "eux" et "nous". Ce n'est pas exactement une césure entre les "élites" et le "peuple". Si la réalité était aussi simple, le vote "protestataire" balaierait numériquement le vote "éclairé". Le clivage vertical met plutôt aux prises une France qui s'en sort, même en temps de crise, à une France qui s'enfonce, surtout en période de chômage de masse et de désagrégation des liens sociaux. Le surgissement du clivage vertical est étroitement lié à l'affadissement du [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] clivage horizontal droite-gauche. Ce n'est pas un hasard si la crise de la représentation démocratique survient après l'arrivée de la gauche au . L'affrontement politique a perdu la dimension religieuse qui assurait la cohésion des deux camps. La mutation de la gauche au contact du a obscurci la perception de ses différences avec la droite.
L'abstentionnisme a gagné beaucoup de terrain depuis une vingtaine d'années : son taux a grimpé, au premier tour des législatives, de 16,7 % en 1978 à 31,5 % en 1997. Simultanément, l'accroissement du nombre de bulletins blancs et nuls confirme une profonde insatisfaction à l'égard de l'offre politique. [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] Sans de tous ceux qui ne sont même pas inscrits sur les listes électorales. Tout cela converge vers l'affirmation d'un nouveau clivage qui concurrence la traditionnelle polarité droite-gauche.
L'indifférence ou même le mépris à l'égard des classes populaires se sont parfois ouvertement exprimés à gauche. Les tentations de la corruption auxquelles ont cédé certains des nouveaux maîtres n'ont pu qu' le divorce. L'atmosphère est devenue malsaine quand les dirigeants de la gauche s'époumonèrent à dénoncer le "populisme" tandis que montait la terrible rumeur du "tous pourris". La mésentente entre les dirigeants et les couches populaires a encore été aggravée par la conception ouvertement élitiste [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] défendue par les doctrinaires du "cercle de la raison". En vertu de cette philosophie, certaines questions - comme l' de l' ou la rigueur économique - seraient presque trop sérieuses pour être arbitrées par l'électorat. Les partisans de cette vision des choses, qui se recrutent chez certains modérés de droite comme de gauche, se félicitent implicitement que le [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler[/url] nouvel agencement des pouvoirs limite la sphère du débat démocratique. Les contraintes de la mondialisation, la sanction des marchés et la discipline européenne permettraient de les dangereuses pulsions populaires...
La méfiance entre "élite" et "peuple" - ces deux entités étant évidemment très hétérogènes - n'est pas à sens unique. C'est aussi la faillite des institutions d'intégration sociale qui a généré la crise. Toute société a besoin d'une élite dirigeante. Mais celle-ci ne peut bien sa mission que si elle est relayée par une théorie d'élites locales et sectorielles. Un secré de cellule communiste, un curé, un instituteur ou un chef scout sont autant de microleaders d'opinion [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] qui structurent la société. Ce sont eux qui transmettent l'information aux puissants. C'est grâce à eux que les "importants" ne sont pas coupés du commun des mortels. Cela suppose l'existence d'organisations bien implantées dans le corps . Or la crise des "grands appareils verticaux", selon l'expression de Michel Rocard, a dramatiquement affaibli les réseaux indispensables à la transmission des valeurs civiques.
Les gouvernants n'ont guère tiré plus de [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] leçon du sévère avertissement que le corps électoral leur a infligé le 22 septembre 1992. Ce jour-là, ne recueillant que 51 % des suffrages exprimés, le traité de Maastricht a failli être rejeté par les Français. Or la très grande majorité des partis de gouvernements, des responsables économiques et sociaux militaient en faveur du "oui". La sociologie du "non" à Maastricht n'est pas sans le profil des électeurs [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] lepénistes ou, plus généralement, protestataires. C'est déjà une France de salariés modestes, au bas niveaux d'éducation et de revenus, qui se rebellait contre l' qu'on lui proposait.
Avec ses 110 000 adhérents, le a lui-même perdu 70 000 membres en dix ans. Il est d'autant moins en mesure d' un maillage local serré que sa composition sociale reste caricaturalement déséquilibrée du côté des classes moyennes. Les syndicats résistent sensiblement mieux au déclin militant que les partis politiques, mais leur division interdit une implantation de masse, surtout dans les petites . Si la CFDT a redressé la barre depuis quelques années après des pertes massives d'adhérents, la CGT est désormais très loin, avec 663 000 adhérents revendiqués à son congrès de 1999, des 5,5 millions dont elle se vantait en 1946. La santé du monde associatif ne compense pas cette dépression militante.
L'écroulement de l'influence de l'Eglise catholique a, enfin, joué un [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] rôle majeur dans l'étiolement [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] du "lien social". D'après les enquêtes d'opinion, un quart seulement des Français se disent désormais "croyants convaincus", et seulement 10 % des catholiques vont à la messe chaque semaine. Le profil caricatural des élites françaises - trop souvent forgées dans le moule de l'ENA - ne facilite pas la résolution de leur conflit latent avec ceux qu'elles sont censées entraîner. La classe politique présente une figure excessivement administrative. Et son pendant économique aurait peut-être intérêt à se des questions éthiques en dehors des colloques. Raymond Aron estimait que la liberté et l'Etat ne se marient bien que là où existe une unité morale des élites. Nous en sommes loin.


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