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Eun-me Ahn entend passer quelques vérités essentielles sur la liberté d'être soi et pour une cause : celle des gays. "La société coréenne est terriblement sous contr?le et dominée par les hommes, observe-t-elle. L'homosexualité était encore considérée comme une maladie il y a dix ans. J'ai rencontré des gays pour la première fois de ma vie à lorsque j'avais 30 ans. Ce sont [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] les personnes qui m'ont le plus appris."
Eun-me Ahn est un dr?le de clown. L'écouter sa rencontre – entre admiration et jalousie mi-jouées, mi-assumées –, avec Pina Bausch est un régal. En 2000, de retour à Séoul, elle accepte d' la chorégraphe allemande dans un des fameux marchés de nuit de la ville. Pour l'occasion, elle arbore un tutu [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] blanc. Elle invite [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie pas cher[/url] finalement Pina Bausch à un verre. "C'est là qu'on est devenues amies". Comme avec ses danseurs qu'elle auditionne en les emmenant eux aussi au karaoké pour et jusqu'à point [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] d'heure.
Avant New York, celle qui affirme que "la vie est une lutte à laquelle il faut survivre" avait déjà un bagage artistique de choix. Née à Séoul [url=http://www.maliang365.cn/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=219652&fromuid=43108]hollister outlet sale La justice européenne annule le feu vert donné à la fus[/url] dans une modeste, Eun-me Ahn a longtemps harcelé sa mère pour à . "Il n'y avait pas d'argent pour ?a, se souvient la chorégraphe. Jusqu'à mes 12 ans. J'ai commencé à des cours de danse traditionnelle coréenne. Mais c'était trop simple pour moi !" Elle file la technique Martha Graham, puis intègre l'université féministe Ewha de [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] Séoul. Un an avant de à New York, en 1992, elle se rase les cheveux et présente une performance, entièrement nue et peinte en rouge. "Les spectateurs étaient tellement choqués qu'ils ont passé plus de temps à entre eux qu'à ma danse", dit-elle.
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A la ville comme à la scène, Eun-me Ahn n'y va pas avec le dos de la cuillère. Programmée pour la première fois en France, à l'affiche de d'été, celle qui compte déjà une centaine de pièces à son répertoire depuis la création de sa compagnie au début des années 1990, veut [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] les trompettes de sa renommée par-delà la Corée. [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] "Un critique de Séoul m'a prédit un succès encore plus énorme que celui de Choi Seung-hee, qui fut une vedette internationale dans les [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] années 1930, c'est , assène-t-elle en riant. Je [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] voulais à Paris, j'y suis, je vais peut-être y ." Elle grimace, roule des billes, puis redevient grave en une seconde. "Je ne suis pas que fun", tient-elle à préciser.
UN DR?LE DE CLOWN
Bari, mis en scène par la chorégraphe coréenne Eun-me Ahn. Idem lorsqu'on rencontre la "danseuse au cr?ne [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant pas cher[/url] chauve" [url=http://www.czgtjy.cn/wygkcn_GuestBook.asp]hollister[/url] comme on la [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] surnomme à Séoul. Tout aussi sidérante, dr?le par-dessus le marché, Eun-me Ahn, 50 ans tout frais dans sa petite robe jaune à fleurs, ne démérite pas dans cet opéra techno pop pétant de couleurs depuis les chaussettes vertes des danseurs jusqu'à leur slip à pois roses. "Je choisis jusqu'à la couleur des culottes de mes interprètes", précise-t-elle comme une bonne blague.
Symphoca Princess Bari, de Eun-me Ahn. Thé?tre éphémère, place Colette, Paris 1er. Jusqu'au jeudi 18 juillet. 20 h 30. Tél. : 01-44-94-98-00. De 7 euros à 20 euros.
UN CONTE COR?EN CHAMANIQUE
On l'avait deviné. Symphoca Princess Bari, créé en 2007, croise les fils tragi-comiques ensanglantés d'une fable morale plus contemporaine qu'elle [url=http://www.mnfruit.com/abercrombie.php]abercrombie[/url] n'en a l'air à première vue. A l'origine de ce spectacle pour neuf danseurs et cinq musiciens live, un conte coréen chamanique qui met en scène un roi et une reine, parents de six filles, et désireux d' un fils. Autant que la septième fille finit jetée à la mer dans un berceau. De ce scénario, Eun-me Ahn a changé un paramètre : elle fait interpréter la jeune princesse par un homme. [url=http://www.jiuyouquan.com/forum.php?mod=viewthread&tid=119166]lancel G20 social Le monde du travail aussi a besoin de régulations[/url] "J'ai aussi voulu une dimension hermaphrodite au personnage pour le scénario vraiment inconfortable, commente-t-elle. L'interprète que j'ai choisi chante avec une voix haut perchée comme il se doit dans la tradition coréenne. Cela ajoute à la confusion." Et à l'ambigu?té violente de certaines sexuelles.