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Ce sont les Russes qui ont tiré les premiers. Le 30 juillet, Uralkali, le numéro un mondial de la potasse, [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] a dénoncé l'accord qui le liait, depuis 2005, avec le groupe biélorusse Belaruskali.
Le résultat ne s'est pas fait . La perspective d'une guerre des prix a provoqué la chute des actions des s russes, canadiennes, européennes, chinoise, israélienne et américaines concernées.
C'est l'allemande K + S qui a subi la plus sévère déroute en dix jours, avec la volatilisation de 2 milliards de dollars de capitalisation sous l'effet d'une chute abyssale (jusqu'à – 47 % en ). On comprend pourquoi les analystes de la ont qualifié de "désastreux" le changement de stratégie décidé par [url=http://xinr.cn/home/space.php?uid=70113&do=blog&id=459398]moncler Les normes comptables à nouveau sous le f[/url] les Russes.
Les Canadiens, [url=http://www.mito-m-rc.com/cgi-bin/mitominami1409.cgi]hollister Quality Foodservice[/url] eux, affectent la sérénité, car la potasse russe ne peut les en Amérique en raison des co?ts de transport. C'est pourquoi Bill Doyle, patron de Potash Corp, a conseillé le 8 ao?t de "respirer un bon coup et de relax". Il ne croit pas à un bouleversement du marché mondial de la potasse. Qui serait assez fou pour "se intentionnellement ?", souligne-t-il. Il s'attend à ce que les frères désunis de Berezniki – ville où Uralkali possède une grande mine – et de Minsk finissent par s'.
Ensemble, PBC et Canpotex fournissent 70 % du marché mondial de la potasse. Un peu comme l'Organisation des pays exportateurs de , ils pratiquent une de limitation de l'offre pour des prix rémunérateurs. Ils faisaient leurs mines et leurs usines à plein régime quand la tonne de potasse atteignait 840 dollars, en 2009, du fait d'une poussée de la demande motivée par les dég?ts provoqués par la sécheresse.
Quant au britannique , parviendra-t-il à à bien son projet de mine dans le North York Moors National Park, le premier de ce type au depuis quarante ans, si les difficultés environnementales qu'il rencontre se conjuguent à la frilosité des investisseurs ?
"FOURBERIE" DES DIRIGEANTS DE MINSK
On pense à l'intention du numéro un mondial des mines, BHP [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin pas cher[/url] Billiton, de de la potasse le cinquième pilier de son fond de commerce à c?té du cuivre, du fer, du charbon et du pétrole. Dans ce contexte, son projet de mine à Jansen, dans la province canadienne du Saskatchewan (16 milliards de dollars), survivra-t-il à une baisse de sa rentabilité ?
Jusque-là, le petit monde de la potasse – il génère 20 milliards de dollars (15 milliards d'euros) par an – vivait bien, car il s'était organisé en oligopole. D'un c?té, un cartel regroupant Uralkali et Belaruskali associés dans une entreprise commune, Company (BPC), commercialisant leur production surtout [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] en Asie, et particulièrement en et en . De l'autre, le cartel Canpotex, qui regroupe les firmes nord-américaines of Saskatchewan, Mosaic et Agrium, centrés sur l'Amérique.

"Nos discussions ont débouché sur une impasse", a déclaré , le [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] patron d'Uralkali. Et puisque les Biélorusses veulent la guerre, ils l'auront : M. Baumgertner a annoncé qu'il allait sa production de 10,5 millions de tonnes en 2013 à 14 millions de tonnes [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler outlet[/url] en 2014. Et il prédit que les prix de la potasse chuteront vraisemblablement de 400 dollars la tonne à 300, voire à 250, le marché étant déjà saturé...
Plaide pour son interprétation le fait que la dispute relève, en fait, des deux capitales qui se sont déjà querellées à propos du gaz pour à un compromis, comme il est normal quand on fait partie de la même zone de libre-échange.
La n'ayant pas retrouvé ses niveaux d'il y a quatre ans, Uralkali a mis en sommeil, par exemple, la moitié de ses capacités de production au début de cette année. Ces ententes ont valu au [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] cartel des ennuis avec les autorités de la concurrence. C'est ainsi qu'en juin, Uralkali s'est résolue à , comme ses consoeurs, des dédommagements aux consommateurs américains, soit 12,75 millions de dollars pour l'action en dont elle faisait l'objet outre-Atlantique.
Qu'il s'agisse d'une vraie déclaration de guerre ou d'un joli coup de bluff, [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] l'annonce de la fin du cartel oblige les états-majors à leurs plans. Avec la baisse possible des prix du minéral sous l'effet d'une concurrence accrue, certains projets devront des jours meilleurs.
Riposte du directeur général de Belaruskali, , lundi 19 ao?t : "Aucune entreprise au monde ne peut prétendre le marché mondial, a-t-il déclaré. Il est possible qu'il s'agisse d'une [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan pas cher[/url] tentative de prise de contr?le de Belaruskali."
Quelle mouche a donc piqué la société Uralkali pour qu'elle mette par terre un monopole aussi confortable ? Le prétexte fourni pour le divorce d'avec Belaruskali est [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] la fourberie des dirigeants de Minsk. Car le président biélorusse, , a mis fin à l'exclusivité qui réservait à leur entreprise commune, BPC, la commercialisation de la potasse nationale.
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La fin de ce cartel a [url=http://php.uk800.com/discuzx/forum.php?mod=viewthread&tid=2077373]hollister sale Resale Auto Selling Prices In India[/url] provoqué une pagaille boursière qui dure encore et dont ont p?ti tous les grands exploitants de la potasse, ce composant d'engrais indispensable pour les végétaux et les plus résistants à la sécheresse. Il faut que le prix de la tonne de ce minéral a dévissé de quelque 12 % en deux semaines. Et ce n'est pas fini.
LES ?TATS-MAJORS DOIVENT LEURS PLANS
Apparemment, cet autocrate entend un meilleur parti du plus beau fleuron de son en le lan?ant à l'assaut du , où Belaruskali propose de des ports pour y en direct la potasse que le "grenier du monde" réclame en plus grandes quantités.
Lui s'en moque, car ses co?ts de production tournent autour de 62 dollars la tonne, quand les Canadiens annoncent 100 dollars et les Européens, 240 dollars. Mieux, il est le seul à les Chinois par rails. Pour des munitions nécessaires à cet affrontement, Uralkali a mis fin à son programme de rachat d'actions.
Ces prix très [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] élevés ont découragé les [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] agriculteurs de la , à par les plus pauvres. Les deux cartels ont donc réduit la voilure lorsque les prix sont tombés à 325 dollars, en 2010.
C'est ce qu'a confirmé , président de la Confédération de l'horticulture indienne, interrogé par l'agence Bloomberg. Ce dernier prédit que ses 200 000 adhérents pourraient "10 % de potasse de plus si les prix baissaient", délaissant l'azote moins cher, mais moins performant. Surtout si les cours des agricoles repartent à la hausse après des récoltes moins abondantes que cette année...
L'actionnaire principal d'Uralkali est le milliardaire caucasien , réputé proche du président russe, . Nul doute que, fort attentif à l'optimisation des recettes du sous-sol russe, le ma?tre du Kremlin ait donné son accord à la manoeuvre.
LES CANADIENS AFFECTENT LA S?R?NIT?
Tout en prenant la précaution de qu'il [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister france[/url] "est trop t?t" pour l'impact de la déclaration de guerre d'Uralkali, les experts de Standard & Poor's estiment, dans une note parue mardi 13 ao?t, que le paysage de la profession pourrait en être bouleversé. Mais, jugent leurs analystes, "la plupart des producteurs de potasse présentent un solide bilan et (...) sont en mesure de une certaine pression sur leurs prix". Ils ajoutent : "Des prix inférieurs pourraient une demande en hausse dans les pays sensibles à leur niveau."
La future usine Legacy, dans la province canadienne du Saskatchewan, de K + S est, elle, beaucoup trop avancée – sa mise en service est prévue en 2016 – pour qu'on puisse par pertes et profits les 2,2 milliards de dollars que représente cet investissement.