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La reconnaissance de cette dangerosité était attendue de longue date par les apiculteurs et écologistes. Mais pour le président de l'UNAF, le tout n'est pas simplement d' ces pesticides, mais aussi de?"régler le scandale à l'origine de la mise sur le marché de ces néonicotino?des, due à des conflits d'intérêts et à l'entrée systématique de puissants lobbies [url=http://hobbycourt.com/index.php?option=com_blog&view=comments&pid=494374&Itemid=0]moncler sito ufficiale Football accusé de corru[/url] industriels dans les décisions européennes".
"COMPL?TEMENT INEFFICACE"
Pour le moment, ce sont les Etats membres qui, chacun de leur c?té, ont pris des mesures contre ces substances. Comme la France, , accusé d'égarer les abeilles, qui meurent de ne jamais leur ruche. S'il est banni des champs de colza, ce produit est toutefois encore autorisé dans ceux de ma?s. L' et l' interdisent quant à eux ces trois pesticides pour le ma?s, les les ont exclus des cultures qui [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] attirent les abeilles, tandis que la les a totalement proscrits.
SYNDROME D'EFFONDREMENT
Lire :
En effet, ces pesticides ont la particularité de pendant des années dans la terre. Ainsi, si un agriculteur traite son champ pour son blé d'hiver, le produit sera toujours bien présent dans le sol au printemps, pour sa nouvelle . En outre, explique Olivier Belval, les plantes, en transpirant, concentrent [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] ces substances toxiques dans les goutelettes qui perlent au bout de leurs feuilles – la guttation. Or les abeilles puisent dans ces goutelettes, riches en sucre et sels minéraux, mais aussi en pesticides, pour et , chaque matin, de l'eau à la ruche. Autre source d'exposition : les pesticides présents dans les poussières sont emmenés par le vent et déposés sur les fleurs butinées par les abeilles à des kilomètres des champs traités.?
Sur ce point l'EFSA admettait en juillet que les protocoles con?us pour évaluer les risques de ces pesticides, et pour leur mise sur le marché, présentent une série de faiblesses et d'incohérences sérieuses. Par exemple, rien n'est prévu pour les produits qui, comme les néonicotino?des, imprègnent la plante tout au long de sa croissance ; l'exposition des abeilles par [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] inhalation, aux poussières, à la guttation, ou encore l'exposition des larves, ne sont pas prises en compte ; la taille des champs [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] testés représentent une portion dérisoire?(de 0,01 à 0,05 %) du territoire exploré par l'abeille, etc.
Au [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] fil des années, les études scientifiques ont permis d'établir que ces pesticides néonicotino?des ont bien un impact mortel sur les abeilles, [url=http://6seeds.com/index.php?page=item&id=103339]hollister sale Quelle est votre définition du repas gastronomique français[/url] notamment en les déboussolant. En parallèle, les colonies d'abeilles des pays industrialisés s'effondrent, sans que la cause de cette mortalité – passée de 5?% à 30?% en une quinzaine d'années, et qui peut 85?% des colonies, selon l'AFP – n'apparaisse clairement.
Le fait que ces interdictions ne ciblent que certaines cultures, et pour une durée de deux ans seulement, est aussi dénoncé par l'Union nationale de l'apiculture fran?aise, qui pr?ne l'interdiction totale de ces néonicotino?des. Son président, , qualifie la mesure de "complètement inefficace" dans ces conditions, même s'il s'agit d'un "premier pas", "attendu depuis une vingtaine d'années".
UN DANGER D?SORMAIS RECONNU
Mi-janvier, déjà, l'EFSA avait pointé la dangerosité de ces trois pesticides dits "systémiques" qui, au lieu d'être épandus sur les cultures, enrobent la graine avant qu'elles ne soit semée. La plante sécrète ensuite la substance toxique tout au long de son développement. La dose létale de ces produits étant de quelques milliardièmes de gramme par abeille, un simple contact peut être fatal à l'insecte. [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] ?
De son c?té, , professeur à l'université de Stirling, au Royaume-Uni, estime que la durée de l'interdiction proposée par la Commission sera trop limitée pour une amélioration de la santé des abeilles,?"étant donné la longévité des néonicotino?des dans le sol". La mesure a cependant un avantage à ses yeux : elle donnera l'opportunité de le r?le réel de ces pesticides dans l'augmentation des rendements, loin d'être prouvé selon lui.?
leur [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] usage limité au sein de l' pendant deux ans, à [url=http://soccerhoney.com/index.php?p=blogs/viewstory/579985]hollister Football LAllemagne émue par la dispa[/url] du 1er juillet, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] si les Etats membres valident les mesures proposées par Bruxelles.
La Commission?. Elle a finalement choisi de uniquement les cultures attractives pour [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] les abeilles pollinisatrices (le colza, le tournesol, le coton et le ma?s) et non les céréales d'hiver, comme le blé ou l'orge. La [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] Commission prévoit aussi de leur usage aux professionnels, alors qu'ils ont largement fait leur entrée dans les jardins et les potagers des particuliers.
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La proposition formulée à Bruxelles a suscité de sérieuses réserves de la part de plusieurs pays, notamment l'Allemagne, le et l'. En France, la confédération paysanne que les restrictions [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] de ces pesticides ne concernent que certaines cultures. Le syndicat dénonce une proposition "qui indique une totale méconnaissance de la question", à moins "qu'il ne s'agisse encore une fois de défendre les intérêts industriels".
Face aux arguments déployés par l'EFSA, les agrochimistes?Bayer et Syngenta font que les bénéfices tirés des néonicotino?des s'élèveraient à 4,5 milliards d'euros par an pour l'économie européenne, et que leur abandon se solderait par la destruction de?50 000 emplois agricoles, d'après eux. Ce à quoi l'UNAF rétorque que l'activité des insectes pollinisateurs, cruciale pour l'alimentation humaine, "se traduit sur le plan économique par des évalués au niveau mondial à 153 milliards d'euros", soit près de 10 % de la valeur de la production mondiale de produits agricoles. "Aux Etats-Unis, où les colonies d'abeilles ont été détruites, ce service de pollinisation, généralement gratuit [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] en , est devenu très cher", explique son président.