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18 étrangers, qui avaient distribué des tracts appelant à la démocratie en Birmanie, ont été condamnés à cinq ans de travaux forcés par le tribunal de Rangoon.
CINQ ans de travaux forcés! C'est la sentence requise contre les 18 [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] militants étrangers traduits vendredi devant la justice birmane. Motif: distribution illicite de tracts en faveur de la démocratie. Les actions antidémocrates de la junte birmane irritent profondément les Etats-Unis qui, peu avant le procès, exigaient la libération immédiate des militants inculpés, dont six sont américains. "La colère du [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] peuple américain gronde un peu plus à chaque heure qui passe", avait déclaré [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] vendredi à Bangkok le député du New Jersey Chris Smith. Il avait ajouté que le régime militaire de Rangoon avait tout intérêt à rel?cher les prisonniers s'il voulait éviter un "désastre en terme d'image".
Ces pressions ont porté leurs fruits, puisque les détenus ont finalement été libérés peu après leur condamnation. De plus, le ministre de [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] l'Intérieur birman a annoncé qu'ils seraient expulsés samedi, "au nom des bonnes relations entre la Birmanie et les pays concernés".
Les dix hommes et huit femmes avaient été interpellés dimanche dernier, alors qu'ils distribuaient à Rangoon des tracts politiques au lendemain du dixième anniversaire de l'écrasement du soulèvement populaire de l'été 1988. Détenteurs d'un visa de tourisme, ils étaient arrivés en Birmanie par le biais d'une organisation non gouvernementale (ONG) ? le Na Ga Forum Asia ? connue pour ses critiques [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] envers la situation des droits de l'homme dans le pays. A ce sujet, Kofi Annan, [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] secrétaire général de l'ONU, avait demandé la permission au gouvernement de Rangoon d'envoyer là-bas un émissaire, ce qui lui a été refusé jeudi.
Washington maintient la pression sur Rangoon. Les diplomates américains réclament également aux autorités birmanes l'autorisation de se rendre sur place. Ils veulent rencontrer Aung San Suu Kyi, [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] la dirigeante de l'opposition démocratique. "Nous sommes profondément préoccupés par sa santé et [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] sa sécurité", a déclaré jeudi James [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] Foley, porte-parole du département d'Etat américain. "Nous soutenons [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] son droit [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie uk[/url] de se déplacer [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] librement en Birmanie et appelons le gouvernement à choisir l'approche du dialogue", a-t-il poursuivi.
Hier, c'est le gouvernement fran?ais qui demandait à son tour la liberté de déplacement pour Aung San Suu Kyi.
La dissidente, fille du héros de l'indépendance birmane, est bloquée depuis mecredi dans son véhicule à un barrage routier, près de la capitale. Elle est accompagnée de ses deux chauffeurs et d'un de ses collaborateurs. Pour la quatrième fois, le prix Nobel de la paix avait enfreint les ordres de la junte militaire en quittant son domicile pour rejoindre ses partisans à Parthein, à 190 km à l'ouest de la capitale. "Nous devons travailler pour obtenir la démocratie et j'ai confiance, car le cours de l'histoire est avec nous", avait déclaré Aung San Suu Kyi, juste avant son départ.
CHRISTELLE MAGAUD.

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